En début d’année, Patricia de la boutique Cent Onze à Saint-Maur-des-Fossés m’a commandée quelques pièces teintes à l’indigo [Ô joie, j’adore cette boutique et la sélection que propose Patricia !].
Et depuis quelques jours, ma première collection capsule est disponible à la boutique !
Collection Capsule
Une collection capsule, c’est un ensemble de produits qui ont été conçus pour une occasion spéciale et avec une durée limitée dans le temps.
Nous avons choisi avec Patricia des pièces qui s’insèrent bien dans l’univers de sa boutique et cohérentes avec ma démarche.
Notre choix s’est arrêté sur les carrés de lavande et les coussins de relaxation pour les yeux pour la dimension bien-être, les bourses à bijoux font le lien avec l’activité de création de bijoux de Patricia et les ceintures Obi pour accessoiriser les vêtements proposés dans la boutique.
L’indigo
Teindre avec de l’indigo est un processus particulier car l’indigo est insoluble. Contrairement aux autres plantes pour lesquelles on procède à une décoction pour obtenir un bain de teinture, l’indigo est travaillé différemment : on parle de cuve d’indigo.
Pour en savoir plus, voici le lien vers l’article sur ma formation à l’indigo !
J’ai donc réactivé ma cuve d’indigo mais je me suis vite aperçue qu’il m’en faudrait une plus grande pour teindre l’ensemble des pièces nécessaires au projet.
Suzy m’a gentiment accueillie dans l’atelier de Colore ton Monde le temps d’une journée : j’ai passé un très bon moment les doigts dans l’indigo !
La réalisation
Chaque pièce a été réalisée à partir de draps anciens.
Pour obtenir un bleu intense, le tissu doit être trempé dans la cuve à plusieurs reprises avec un temps d’oxygénation entre chaque trempage. Parfois 8 à 10 passages pourront être nécessaires : une pratique quasi-méditative !
Les motifs sont obtenus par une technique japonaise appelée « shibori ». Cette technique consiste à plier le tissu à teindre afin de créer des réserves et faire ainsi apparaître des motifs.
Les pliages peuvent être réalisés avec des cales de bois, des nouages ou encore avec des points à l’aiguille.
Pour aller plus loin, voici un article qui détaille l’origine et les différents types de shiboris : ici.
Dans le cadre de ce projet, je me suis aussi frottée à la question des fournisseurs : où trouver des graines de lin, de la lavande, des étiquettes, quel label, quel type d’encre,… Une étape super chronophage qui apporte aussi son lot de déconvenues [coucou les étiquettes OEKO-TEX inutilisables] mais je suis satisfaite du résultat !
Vous aimez ? Si vous êtes sur Saint-Maur-des-Fossés, n’hésitez pas à aller faire un tour à la boutique Cent Onze
Et comme toujours, si vous avez des questions, vous pouvez me contacter sur Instagram ou bien via le formulaire Contact du site !
A bientôt,
Florence